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La depressive
4 janvier 2006

Sevrage

On m'a déjà souvent conseillé de ne pus prendre toutes ces drogues dont on me gave ; ce que l'on appelle communément des médicaments. Ce sont pour moi une planche de salut, sans eux je ne suis plus rien, hélas. J'ai déjà tenté de les supprimer de ma vie, non pas radicalement mais par sevrage. Alors que je n'en suis plus qu'à une gélule par jour, ces jours justement deviennent des nuits, un enfer, un puit sans fond. La vie se noircit tellement que j'en devient aveugle, psychologiquement comme physiquement.

Je suis dépendante.
Certains fument du cannabis, d'autres boivent, moi je suis sous anti-dépresseurs. C'est ma drogue à moi, mon héroïne. Quand je n'en ai plus, j'ai une crise de manque, je trmeble, j'ai des suées voir même des nausées. Je dors mal ou plus du tout, j'ai des angoisses au point de vomir de la bille. Je suis accros aux anti-dépresseurs... Moi qui m'étais jurée de ne jamais en arriver là.

Mon héros du moment s'appelle Stablor. Je dois l'ingurgité avant chaque repas, soit trois fois par jours. sauf que je ne mangent pas trois repas par jours mais à tout casser un petit-déjeuner et quelques grignotages. Dur donc de prendre le traitement sérieusement. J'ai aussi un anxiolitique et un légé relaxant pour le pas dire un somnifère.

Sur ma table de nuit, je collectionne les boites de comprimés pleines et vides. Je ne jettent pas les boites vides. Peut-être pour me rassurer et me faire croire que j'ai toujours une boite d'avance au cas ou... Tous les 2 ou 3 mois, je me décide à vider ma table de chevet de tous ces emballages sans contenus. A chaque fois, j'ai peur de jetter une boite pleine alors je les ouvrent plusieurs fois de suite, pour être bien sûre de ne pas faire de gaspillage.

Ils sont si précieux ces comprimés...

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La depressive
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