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La depressive
5 janvier 2006

D'amour et de haine...

Les gens que j'aime sont ceux qui savent le mieux me faire souffrir. Surement parce que ce sont ceux là qui me connaissent le mieux et qui savent donc comment me faire mal. Ils connaissent mes faibles et en profitent. C'est une forme de lacheté je trouve. Je suis déjà dans un piteux état alors pourquoi m'en rajouter une couche régulièrement.

Je me sens si peu et si mal aimée. On m'apprécie mais on ne m'aime pas. On sait reconnaître que j'ai un grand coeur, que je suis toujours à l'écoute pour autruit. Je suis dévoutée pour faire le bonheur de mes proches.
Je serai prête à donner un reins à l'ami de Laurent mais si je ne le connais que de vue. Il est sous dialyse depuis des années. Nous n'avons pas le même groupe sanguin, malheureusement.
Lorsque ma mère a été opérée d'une tendinite, j'en suis tombée malade. J'étais prête à donner ma démission pour lui tenir compagnie à l'hospital.

Je pense que je suis trop gentille, trop conne parfois. On me rend bien peut l'appareil, même si ce n'est pas le but de mes démarches lorsque j'aide ou accompagne quelqu'un dans une démarche douloureuse. Mais parfois, ça fait tellement de bien de savoir que ce quelqu'un est reconnaissant. Et bien, à moi, ça ne m'arrive jamais. Je n'ai pas de bol ou alors je suis antipathique. Sans doute les deux !

Comme tous les couples, je traverse de temps à autres des petits orages avec l'homme qui partage ma vie, rien de grave. Je suis toujours la première à "passer l'éponge". Et lui, il me fais la tête, du boudin comme disent les enfants. Et ça, c'est terrible pour moi ; ce mutisme me ronge les sang, m'étouffe. Je pleure à en avoir la respiration de couper. Il m'ai déjà arriver de pleurer si fort et si longtemps que je me suis trouvée stupide. Alors j'ai voulu me donner une vraie raison de souffrir et donc de pleurer. Je me suis amusée à me lacérer les avant-bras à coups de couteau tranchant. Rien d'alarmant, juste quelques griffes comme celles d'un chat. Lui, il n'a rien vu. Ce n'était pas le but. J'ai pleuré à chaudes larmes ; ça m'a fait du bien.

Aujourd'hui encore, il y a eu un orage entre lui et moi.
Les envies de mourrir reviennent en force et d'ici à ce que celà me provoque le déclic... Un jour, j'en aurai le courage.

Pour le moment, je ne fais que de pleurer. Pour rien et pour tout. Pour un orage, pour une querelle stupide. et lui, il continu de m'ignorer. Ca me fait souffrir, il le sait et il me puni ainsi.

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La depressive
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