Mon compagnon ne sera plus là
L'homme que j'aime et qui m'aime part. Il part en stage pendant une semaine à l'autre bout de chez nous.
Il m'aime, c'est certain. Comment resterait-il avec moi s'il n'y avait pas de l'amour pur et sincère entre nous. Ou a-t-il tout simpelment pitié ? Non, je ne crois pas. Sinon, il n'aurait jamais pu endurer tout ce par quoi je suis passée, tout ce que j'ai pu faire, dire ou penser de méchant, de fou, d'injustifié. Il m'aime, je l'aime, c'est une certitude de ma vie. Ce doit être la seule. Une belle certitude mais qui ne m'empêche pas, malheureusement, de mieux vivre.
Il part donc en stage. Sa société lui offre une opportunité, il ne peut pas la refuser. Je ne veux pas qu'il la refuse pour rester auprès de moi. Il doit vivre sa vie, une vie équilibré et saine, pas comme la mienne. Il a le droit au bonheur. Il a le droit au succès. Il doit seulement partir une semaine, ce n'est pas si terrible.
Je serais seule au petit-déjeuner, seule le midi et seule le soir et toute la nuit. Je n'aurai personne à qui parmer. Mais celà ne fera pas un grand changement puisque je ne me suis jamais confié à qui que ce soit suaf au psychiatre (que je ne vois plus depuis quelques mois). Mais il va mem anquer, sa présence rassurante va me manquer.
Il doit s'en rendre compte mais il ne peut faire autrement. Je ne veux pas qu'il refuse ce stage. Il ne sait pas à quel point je suis au plus mal, je me refuse de le lui dir. Il se ferait trop de soucis. Je lui ai déjà trop fait vivre de crise. Une de plus serait de trop. Ce serait méchant.