Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La depressive

12 janvier 2006

Mon compagnon ne sera plus là

L'homme que j'aime et qui m'aime part. Il part en stage pendant une semaine à l'autre bout de chez nous.

Il m'aime, c'est certain. Comment resterait-il avec moi s'il n'y avait pas de l'amour pur et sincère entre nous. Ou a-t-il tout simpelment pitié ? Non, je ne crois pas. Sinon, il n'aurait jamais pu endurer tout ce par quoi je suis passée, tout ce que j'ai pu faire, dire ou penser de méchant, de fou, d'injustifié. Il m'aime, je l'aime, c'est une certitude de ma vie. Ce doit être la seule. Une belle certitude mais qui ne m'empêche pas, malheureusement, de mieux vivre.

Il part donc en stage. Sa société lui  offre une opportunité, il ne peut pas la refuser. Je ne veux pas qu'il la refuse pour rester auprès de moi. Il doit vivre sa vie, une vie équilibré et saine, pas comme la mienne. Il a le droit au bonheur. Il a le droit au succès. Il doit seulement partir une semaine, ce n'est pas si terrible.

Je serais seule au petit-déjeuner, seule le midi et seule le soir et toute la nuit. Je n'aurai personne à qui parmer. Mais celà ne fera pas un grand changement puisque je ne me suis jamais confié à qui que ce soit suaf au psychiatre (que je ne vois plus depuis quelques mois). Mais il va mem anquer, sa présence rassurante va me manquer.

Il doit s'en rendre compte mais il ne peut faire autrement. Je ne veux pas qu'il refuse ce stage. Il ne sait pas à quel point je suis au plus mal, je me refuse de le lui dir. Il se ferait trop de soucis. Je lui ai déjà trop fait vivre de crise. Une de plus serait de trop. Ce serait méchant.

Publicité
Publicité
11 janvier 2006

Internement psychiatrique

J'ai revu mon médecin pour un renouvellement d'ordonnance. Celà m'a donné l'occasion de faire un petit bilan de mes troubles avec lui. Lui comme moi sommes d'accord pour dire qu'un suivie psychiatrique est à reprendre d'urgence. je suis sans psychothérapie depuis plusieurs mois, et aujourd'hui j'en ressents le besoin alors qu'au moment ou j'étais suivie, je trouvait celà sans intérêt.

Nous avons aussi évoqué l'hypothèse d'une hospitalisation de convalescence. Je dirais plus facilement un internement psychiatrique mais à qu'il parait on ne dit plus ça. C'est trop diminuant. Pourtant, ce terme correspond bien à ce dont j'ai besoin : que l'on me prennent en charge un temps afin que mon corps et surtout mon esprit puissent se rétablir un peu près convenablement.

Mon médecin m'a fait un courrier pour rendre visite au centre psychiatrique de ma ville. D'après lui, juste pour faire un petit bilan et avoir l'avis d'un expert psychiatre. Mais je sais déjà plus ou moins ce que l'on va me dire. En fait, j'ai hâte que l'on me dise franchement, vous êtes trop atteinte, il faut vous internée. Je le sais depuis quelques semaines déjà. Il est temps pour moi de me laisser aller. Laisser tomber la lutte et me remmettre corps et âme à d'autres qui eux, peut-être sauront mieux gérer cette saloperie de dépression.

Je ne me suis jamais sentie aussi atteinte. Pourtant j'ai cru de nombreuses fois être au plus bas, mais non. Aujourd'hui, j pense avoir battu tous mes records de mal être. Je pense au suicide, mais plus comme autrefois. Aujourd'hui, si je passe à l'acte, je ne veux pas me louper. J'ai même réfléchi comment me procurer un pistolet pour une mort efficace et irréversible. Il ne me manque plus que l'arme et surtout le courage. Mais aujourd'hui, hors de question de louper mon coup si je trouve le courage nécessaire. Il ne s'agit plus de me faie remarquer, il s'agit de disparaître.

alors j'ai peur de penser tout ça. Je dois partir en asile psychiatre, en maison de repos, en internat de convalescence. Qu'ils appellent ça comme ils veulent. Il est urgent que l'on s'occupe demoi. Que l'on régle mes soucis, mon mental, mon dégoût profond de moi-même et de la vie.

10 janvier 2006

Listing

Voici les dernière choses folles qui m'ont traversées l'esprit ces derniers jours :
- Me raser le crâne ;
- Me planter une fourchette dans la jambe droite ;
- Mes faire des piercing sur tout le visage ;
- Me raser le pubis totalement ;
- M'arracher les ongles des pieds ;
- Me maquiller à outrance, en noir ;
- Changer de look et porter des vêtement d'extrêment mauvais goût ;
- Insulter les passants que je croise au supermarché. J'ai du me retenir énormément car celà me fesait très envie. Bizarrement, c'est le dseul ordre que j'aurais volontier exécuté ;
- Agresser physiquement des mamies, leur faire du mal, les frapper, leur tier les cheveux ;
- Crever les pneux de mon patron, lui casser la gueule aussi...

Je deviens vraiment folle. A moins que le suis déjà depuis longtemps mais que, depuis peu, mon subconscient s'obstinne à me le faire comprende.

9 janvier 2006

On me dicte ma conduite

Une force extérieur, une volonté qui ne vient pas de moi m'envoye des signaux, des ordres, des conseils.

Hier, mon esprit a émit l'idée de me raser le crâne. Aujourd'hui, mon esprit veut que je me plante une fourchette dans la jambe droite. Pourquoi ? Aucune idée... Je deviens folle. Ce doit être ça la folie. J'en suis arrivée là. Je ne pensai en arriver si loin. Mes idées de suicide étaient déjà pour moi effrayantes. C'est d'ailleurs pourquoi je ne suis pas encore passée à l'acte, j'ai trop peur. Mais là, ces ordres mentaux quine viennent pas de moi, c'est peut-être encore plus effrayant. Comme si mon cerveau était sous télé-commande d'un autre être dont le seul but serait de me faire mal, de me ridiculer, de m'enfoncer encore plus loin dans la débilité.

Quelle est cette force qui me posséde depuis 2 jours ?

8 janvier 2006

Je deviens folle

Depuis hier, je ne me gère plus ; mon corps se dérobe à ma volonté. J'ai l'impression d'être envoutée, voir même ensorcelée. J'ai des crises de tremblement, ma main gigote et je n'arrive pas à l'arrêter. Mon visage se crispe, ma bouche se coince de travers. Mes jambes tremblent, mes genoux me lachent parfois et je me rattrape à la première chose ou personne qui se présente à moi. Mon corps ne m'appartient plus, il refuse de m'obéir. Encore un qui me laisse tomber.

J'ai pris un calmant, mais rien n'y fait. Je suis physiquement abbatue et pourtant je sens que mon sang bouille à l'intérieur. Je suis prête à exploser et pourtant je ne suis jamais sentie aussi K.O. J'ai besoin de sommeil après 3 jour d'insomnie, surement. Mais j'ai aussi besoin d'être prise en charge ; que quelqu'un s'occupe de moi à temps complet car je ne me sens plus capable de le faire.

M'habiller le matin est un supplice. Le choix de la culotte, de la paire de chaussette, du pull, l'enfilage de tout ça est très difficile. Mon corps est mou, il refuse d'être habillé. Il a froid et puis soudain il a chaud. Comment l'habiller ? Comment revêtir ce corps qui est le mien, ce corps qui ne répond plus à mes ordres.

Il devient aussi fou que ma tête. Je me vide, j'ai une diarhée monomentale depuis 4 jours. J'urine 7 à 8 fois par jour alors qu je ne bois pas plus qu'auparavant. Mon corps lui aussi devient fou. Je n'ai plus rien qui fonctionne en moi et chez moi.
Des idées tordues me traversent l'esprit sans qu'y ai réellement pensé. Un peu comme si on me dictait des actes à effectuer alors que je ne suis pas forcément d'accord avec. La dernière qui m'a traversée l'esprit était de me rase le crane. Pourquoi, je ne sais pas. J'ai failli exécuter l'ordre, au cas ou celà pourrait me soulager. Comme si cet ordre fou m'était envoyé pour me soulager. Et puis je me raisonne.

Publicité
Publicité
7 janvier 2006

Argent

Le banquier m'a envoyé une lettre. Ou plutôt l'ordinateur central (dénué de tous sentiments) de ma banque m'a envoyé une missive. Je suis à découvert de 931 euros et quelques centimes. Il ne manquait que celà à mon palmares d'emmerdes !

Je travaille, peu, mais je travaille. J'ai du me résoudre à prendre un mi-temps à cause de ma salauperie de dépression. Les médicaments, les crises de désespoir, les larmes, les insomnies et les angoisses ont eu raison de moi. Trop fatiguée physiquement et surtout psychologiquement, je travaille depuis plus d'un an à mi-temps. Alors, forcément, je gagne peu.

Comment combler un découvert de plus de 900 euros lorsque l'on gagne 800 euros par mois ?
Faire un crédit pour m'endetter encore plus ? J'ai déjà pensé à me prostitué. Et oui. Je me déteste, je déteste ma vie et je déteste tant mon corps que je serai prête à le louer. Au moins, j'aurai l'impression d'être utile, de faire plaisir à quelqu'un. Sauf que là encore il y a un soucis, je suis moche.

Je n'ai vraiment rien pour moi... même pas un compte en banque bien étoffé qui me permettrait de m'offrir toutes les futilités qui peut-être me remontraient un peu le moral. Je pourrai me droguer, sniffer de la cocaïne pour oublier. Je suis tellement à sec que je ne peux même pas me bourrer la gueule. Le supermarché me refuse ma carte bleue et je n'ai plus de chèque. Inutile d'aller en réclamer au banquier dans ma situation.

Alors je mange des pâtes, du pain, des pommes de terre, une tartine beurrée avec un chocolat chaud le soir et le matin. Si je mange. Parce qu'avec tout ça, je perd l'apétit par moment. Je préfére ça qu'avoir des crises de boulimie. La perte d'appétit à de bon que c'est une situation économique et amaigrissante pour moi.

Tient, on dirait que je fais une pointe d'humour. Pourtant, je pleure bien de l'autre côté de l'écran.

Demain, je travaille. Je vais gagner un peu de mes 800 euros mensuel. Le comble, c'est que je risque dene pas pouvoir aller travailler car je n'ai plus d'essence dans la voiture et plus d'argent pour en remettre !

6 janvier 2006

Insomnie

Celà semble me reprendre. L'insomnie, ma meilleure ennemie.
J'aime vivre la nuit, je suis tranquille, je fais ce qu'il me plait chez moi, habillée comme bon me semble. Mais quand arrive le matin, et lorsque par bonheur j'ai réussi à fermer l'oeil 2h00, je vais très mal. Normal, je n'ai pas récupéré une nuit complète de sommeil. Oui, mais je vais vraiment très mal : nausées, vomissements, migraines, vertiges, crise de boulimie, apparition de TOC. Je suis désemparée.

Je fus insomniaque pendant 2 ans, tous les jours.
J'ai changé de métier et là, mes insomnie se sont radicalement stoppées, comme par magie. Comme quoi le changement à du bon apparemment.
A l'époque, je ne prenais pas de somnifère car mon médecin me le déconseillé ; moi-même je ne voyais pas ça d'un très bon oeil. J'aurai peut-être du. En tout cas, je ne me suis pas gâvée de médicaments inutilement.

Car aujourd'hui, je prends des sombifère depuis une semaine. Je suis à nouveau insomiaque et je n'ai pas envie de devoir changer de boulot pour que celà se passe. Et bien rien n'y fait. J'ai commencé par un demi comprimé, puis un entier et je suis toujours debout, les yeux grands ouverts comme en plein jour, sans la moindre envie de fermer l'oeil.

Demain, si je fais une sieste, je vais rompre mon cycle de sommeil et je serai fatiguée le jour et non la nuit ; sans aucune chance de reprendre un rytme normal. Que je suis compliquée... Que mon cerveau est compliqué...
Alors demain, il faut que je tienne le coup, que je ne dorme pas et que j'attende patiement la nuit pour me mettre sous la couette en espèrant que je n'aurai pas de somnifère à prendre, encore une fois.

5 janvier 2006

D'amour et de haine...

Les gens que j'aime sont ceux qui savent le mieux me faire souffrir. Surement parce que ce sont ceux là qui me connaissent le mieux et qui savent donc comment me faire mal. Ils connaissent mes faibles et en profitent. C'est une forme de lacheté je trouve. Je suis déjà dans un piteux état alors pourquoi m'en rajouter une couche régulièrement.

Je me sens si peu et si mal aimée. On m'apprécie mais on ne m'aime pas. On sait reconnaître que j'ai un grand coeur, que je suis toujours à l'écoute pour autruit. Je suis dévoutée pour faire le bonheur de mes proches.
Je serai prête à donner un reins à l'ami de Laurent mais si je ne le connais que de vue. Il est sous dialyse depuis des années. Nous n'avons pas le même groupe sanguin, malheureusement.
Lorsque ma mère a été opérée d'une tendinite, j'en suis tombée malade. J'étais prête à donner ma démission pour lui tenir compagnie à l'hospital.

Je pense que je suis trop gentille, trop conne parfois. On me rend bien peut l'appareil, même si ce n'est pas le but de mes démarches lorsque j'aide ou accompagne quelqu'un dans une démarche douloureuse. Mais parfois, ça fait tellement de bien de savoir que ce quelqu'un est reconnaissant. Et bien, à moi, ça ne m'arrive jamais. Je n'ai pas de bol ou alors je suis antipathique. Sans doute les deux !

Comme tous les couples, je traverse de temps à autres des petits orages avec l'homme qui partage ma vie, rien de grave. Je suis toujours la première à "passer l'éponge". Et lui, il me fais la tête, du boudin comme disent les enfants. Et ça, c'est terrible pour moi ; ce mutisme me ronge les sang, m'étouffe. Je pleure à en avoir la respiration de couper. Il m'ai déjà arriver de pleurer si fort et si longtemps que je me suis trouvée stupide. Alors j'ai voulu me donner une vraie raison de souffrir et donc de pleurer. Je me suis amusée à me lacérer les avant-bras à coups de couteau tranchant. Rien d'alarmant, juste quelques griffes comme celles d'un chat. Lui, il n'a rien vu. Ce n'était pas le but. J'ai pleuré à chaudes larmes ; ça m'a fait du bien.

Aujourd'hui encore, il y a eu un orage entre lui et moi.
Les envies de mourrir reviennent en force et d'ici à ce que celà me provoque le déclic... Un jour, j'en aurai le courage.

Pour le moment, je ne fais que de pleurer. Pour rien et pour tout. Pour un orage, pour une querelle stupide. et lui, il continu de m'ignorer. Ca me fait souffrir, il le sait et il me puni ainsi.

4 janvier 2006

Sevrage

On m'a déjà souvent conseillé de ne pus prendre toutes ces drogues dont on me gave ; ce que l'on appelle communément des médicaments. Ce sont pour moi une planche de salut, sans eux je ne suis plus rien, hélas. J'ai déjà tenté de les supprimer de ma vie, non pas radicalement mais par sevrage. Alors que je n'en suis plus qu'à une gélule par jour, ces jours justement deviennent des nuits, un enfer, un puit sans fond. La vie se noircit tellement que j'en devient aveugle, psychologiquement comme physiquement.

Je suis dépendante.
Certains fument du cannabis, d'autres boivent, moi je suis sous anti-dépresseurs. C'est ma drogue à moi, mon héroïne. Quand je n'en ai plus, j'ai une crise de manque, je trmeble, j'ai des suées voir même des nausées. Je dors mal ou plus du tout, j'ai des angoisses au point de vomir de la bille. Je suis accros aux anti-dépresseurs... Moi qui m'étais jurée de ne jamais en arriver là.

Mon héros du moment s'appelle Stablor. Je dois l'ingurgité avant chaque repas, soit trois fois par jours. sauf que je ne mangent pas trois repas par jours mais à tout casser un petit-déjeuner et quelques grignotages. Dur donc de prendre le traitement sérieusement. J'ai aussi un anxiolitique et un légé relaxant pour le pas dire un somnifère.

Sur ma table de nuit, je collectionne les boites de comprimés pleines et vides. Je ne jettent pas les boites vides. Peut-être pour me rassurer et me faire croire que j'ai toujours une boite d'avance au cas ou... Tous les 2 ou 3 mois, je me décide à vider ma table de chevet de tous ces emballages sans contenus. A chaque fois, j'ai peur de jetter une boite pleine alors je les ouvrent plusieurs fois de suite, pour être bien sûre de ne pas faire de gaspillage.

Ils sont si précieux ces comprimés...

3 janvier 2006

Mon poids

J'envie ceux qui ont du talent, celui de savoir écrire, dessiner, peindre, créer.
Je n'en ai aucun. Peut-être un petit pour la cuisine, et encore. Celà me fait grossir et n'arrange en rien ma vision négative de moi-même.

Je suis grosse en plus d'être dépressive. Je cumule les tares.
Je pèse presque le double de l'homme que j'aime. Il ne le sait pas, je ne le lui ai jamais avoué, c'est trop honteux. Ma mère s'est déjà amusé à lui dire que je dépassé le quentale. Toujours très aimable ma mère. Elle ne voulait pas d'une fille alors d'un fille obése, encore moins surement.

J'ai toujours eu des problème de poids. La nourriture est une sorte de refuge pour moi. Je me goinfre parfois de chocolat que j'achète en cachette au supermarché. Ensuite, je m'isole dans les toilettes, même si je suis seule à la maison, et j'avale plaque après plaque, jusque 4 dans la foulée.
J'ai déjà souvent essayé de me faire vomir mais je n'ai jamais réussi. C'est comme si mon corps me punissait d'avoir fauté ainsi.

Bizarrement depuis noël, j'ai perdu l'apétit. Je me suis régalé de 2 tranche de foie gras et puis c'est tout. les chocolats me dégoute cette année. je sens mon estomac qui se tord de faim. Je ne mange qu'un repas sur 3. Alors que parfois, je suis capable de mettre à table 5 ou 6 fois par jour.

Je suis vraiment déréglée de corps et d'esprit. Plus rien ne fonctionne en moi.

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
La depressive
Publicité
Publicité